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Appels à contributions
LiCArC - Revue de Littérature et Culture arabes contemporaines, n° 6 :

LiCArC - Revue de Littérature et Culture arabes contemporaines, n° 6 : "L’attente"

Publié le par Marc Escola (Source : Laurence Denooz)

Appel à contributions

LiCArC -Revue de Littérature et Culture arabes contemporaines

N° 6 - L’attente

 

Le sixième numéro de la revue internationale LiCArC (Littérature et Culture arabes Contemporaines) sera consacré à la thématique de l’attente sous tous ses aspects, dans toutes ses représentations et dans tous ses enjeux, dans la culture arabo-musulmane d’aujourd’hui et, prioritairement, dans la littérature arabe contemporaine (arabophone et allophone, prose ou poésie). « Ô temps, suspens ton envol… » Qu’il s’agisse de l’attente du matin, d’un jugement, d’un monde meilleur, d’une opportunité, d’un événement individuel ou collectif, d’un rendez-vous, d’un avion ou d’un train, ou de l’attente dans des lieux intermédiaires, des tiers-lieux, des non-lieux ou dans des lieux d’altérité (hôpital, aéroport, gare, embarcadère, salle d’attente,…), l’attente est une respiration, un soupir, une rupture dans la narration. Moment de pause du temps, parfois même dans l’espace, elle freine momentanément le déroulement du récit, pour ensuite le retarder, le stopper brutalement, ou au contraire, le relancer et lui insuffler un mouvement novateur et en révéler de nouvelles potentialités, densifier ou complexifier l’intrigue. Temporelle, psychologique ou spatiale, elle acquiert des connotations diverses et suscite des sentiments divers : suspense, angoisse, bonheur/malheur, divagation, ambition…

À partir de la production littéraire, les analyses tenteront de comprendre comment s’exprime l’attente, quelles en sont les représentations littéraires et artistiques, quelles implications l’attente peut avoir dans la construction du récit, comment l’attente s’articule dans les problèmes de société, quelles en sont les dimensions surnaturelles, les dimensions spirituelles et les dimensions linguistiques. Ces axes se déclineront en questionnements divers, dont la liste n’est pas limitative :

  • potentialités narratives et exploitation littéraire de l’attente dans toutes les productions littéraires et artistiques du monde arabe moderne et contemporain (roman, nouvelle, poésie, bande dessinée, cinéma…) ;
  • l’attente et l’écriture-écrivain : les attentes du lecteur ;
  • l’attente dans ses dimensions linguistiques : études lexicographiques (vocabulaire, expressions, idiomes, etc.), rejets syntaxiques, figures stylistiques (métaphores, etc.)
  • attente et impuissance humaine : attente d’événements naturels sur lesquels l’homme n’a pas de prise (pluie, fonte des neiges, mort, guérison,…) ;
  • attente et sentiments (désir, désespoir, espérance, volonté, refus, excitation, colère, émoi, trouble…) ;
  • attente et tiers-lieux / non-lieux / lieux d’altérité ;
  • attente et préparation (voyage, migration,…) ;
  • attente et intermédiarité ou entre-deux, attente et frontières, attente et exil ;
  • attente et dimensions surnaturelles et spirituelles, attente et religion (attente de l’au-delà, attente et enfer/paradis)
  • attente et liens entre le réel et l’onirique…

La revue LiCArC est éditée par les Classiques Garnier sous la direction scientifique de Laurence Denooz et Nehmetallah Abi-Rached (professeurs des universités), publiera des études littéraires et sociolinguistiques ou des traductions d’œuvres littéraires. Tous les textes publiés sont soumis à l’évaluation anonyme d’un comité scientifique international, composé des personnalités suivantes : Nehmetallah Abi-Rached (Université de Strasbourg), Jean Akiki (USEK-Liban), Tayeb Bouderbala (Université de Batna-Algérie), Sobhi Boustani (Inalco), Charbel Dagher (Balamand-Liban), Laurence Denooz (Université de Lorraine), Miloud Gharrafi (Université Toulouse 2/Écoles de St-Cyr Coëtquidan), Georges Khoury (Université de Heidelberg), Xavier Luffin (Université libre de Bruxelles), Antonino Pellitteri (Université de Palerme), Elisabeth Vauthier (Université de Lyon 3) et Edgard Weber (Université de Strasbourg).

 

Les contributions (entre 25000 et 30000 signes : espaces et notes comprises – voir la charte, le protocole de rédaction et le système de translittération ci-dessous –) sont à envoyer à laurence.denooz@univ-lorraine.fr et à rached@unistra.fr, avant le 1er décembre 2017, délai de rigueur.

Langue des contributions : le français.


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Charte éditoriale

 

1- Protocole de rédaction

  • La langue des articles sera le français.
  • Les auteurs sont tenus responsables des idées et opinions émises dans leurs articles.
  • Aucun article déjà publié ne sera accepté à la publication.
  • L’article sera précédé d’un résumé en français qui ne doit pas dépasser 500 caractères (espaces comprises), et des mots-clefs de l’article.
  • La direction de la revue, après avis du Comité de lecture, transmettra aux auteurs sa décision d’acceptation ou de refus de leurs articles après un délai raisonnable suivant la date limite fixée pour la réception des articles.
  • Les éditeurs se réservent le droit de proposer à l’auteur des corrections et des modifications à son article.
  • La version finale de l’article, après corrections et modifications, et avant publication, sera soumise à l’accord de l’auteur.
  • L’auteur apposera, en fin du document, sa signature, ses coordonnées et son institution de référence, telles qu’il souhaite les voir apparaître dans le numéro de la revue. Il indiquera aussi s’il souhaite y voir figurée son adresse mail.
  • Un contrat de publication sera signé avec l’auteur de l’article accepté.

 

2- Renseignements pratiques

  • La version électronique de l’article sera numérisé au format Word (.doc) ou RTF, et au format PDF, police Times New Roman, Taille 12.
  • Si une police de caractères spéciale est utilisée dans le texte, elle devra être envoyée en attaché avec l’article.
  • Dès réception de l’article, un « accusé de réception » sera envoyé à l’auteur.
  • L’article (espaces, notes de bas de pages et bibliographie comprises) ne doit pas dépasser la limite maximale de 30 000 caractères.

 

3- Quelques règles éditoriales

 

a- Ponctuation

  • Chaque signe simple (virgule, point) ou triple (trois points) sera collé au mot qui le précède.
  • Chaque signe double (deux points, point d’interrogation, d’exclamation, etc.) sera séparé du mot qui le précède par une espace insécable.

 

b- Notes de bas de page et renvois

L’apparat critique et les notes figureront en bas de page et seront référencées par un renvoi numéroté. La numérotation recommence à chaque page. Modèle de citation de bas de page :

 

1- J. Céard, « Montaigne traducteur de Raymond Sebond », Montaigne Studies, vol. 5, n° 1-2, 1993, p. 11-26.

 

La référence complète de l’ouvrage sera donnée dans la bibliographie à la fin du document.

  • Si la citation dépasse deux lignes, il convient de l’individualiser par un paragraphe entier en romain et en caractère 11.

 

c- Bibliographie (normes françaises)

  • La bibliographie sera placée en fin du document en respectant la forme suivante :

 

1- Monographie.

Dupont, Jean, 2008, L’Esturgeon, Paris, Grasset.

 

2- Ouvrage dirigé.

Dupont, Jean (dir.), 2008, Les poissons d’eau douce, Paris, Grasset.

 

3- Ouvrage à auteurs multiples.

Legrand, Daniel, et al., 2008, La vie nocturne des poissons, Paris, Grasset.

 

4- Article d’un ouvrage collectif.

Martin, Paul, 2008, « La vision chez les poissons », in Soula, Daniel (dir.), Les poissons lumineux, Paris, Sycomore.

 

5- Article dans une revue.

Petit, Bruno, 2008, « Les inchoatifs », in Linguistique n° 82, Paris, Edifac.

 

Pour les références en ligne, on fera suivre l’adresse du site de la date de consultation.

Jouanin, Claire, « Les poissons savants », [en ligne] http://www.sitedespoissons.fr (consulté le 12/11/2011).