Édition
Nouvelle parution
Elizabeth Rigby, Lady Eastlake, Un Séjour sur les bords de la Baltique

Elizabeth Rigby, Lady Eastlake, Un Séjour sur les bords de la Baltique

Publié le par Marc Escola (Source : Éditions du Bourg, Montrouge)

Elizabeth Rigby, Lady Eastlake

Un Séjour sur les bords de la Baltique (1841)

Édition, traduction de l’anglais et commentaire par Stéphanie Gourdon

Editions du Bourg (Montrouge), juin 2019

Broché, 386 pages, format 15 x 22 cm / ISBN 978-2-490650-04-0 / Prix : 29 € (21 € jusqu’au 30 juin)

Date de parution : 19 juin 2019

Format epub 0,5 Mo / Prix : 14 € / ISBN 978-2-490650-06-4

 

Traduit en français pour la première fois, Un Séjour sur les bords de la Baltique témoigne de l’émancipation que les voyages du premier XIXe siècle, au tout début de l’âge du tourisme, offraient aux femmes, et donne à découvrir l’Estonie d’alors, province de l’Empire russe où bien peu de voyageurs masculins s’étaient encore aventurés.

Devenue plus tard Lady Eastlake par son mariage, Elizabeth Rigby connut une grande notoriété comme figure de la haute société cultivée du Londres victorien. Cela ne doit pas faire négliger la personnalité originale que révèle ce récit de voyage, paru pour la première fois en 1841.

Partie rendre visite à ses sœurs, mariées à des barons germano-baltes, elle s’y présente d’abord comme une sorte de voyageuse malgré elle, puis elle acquiert progressivement de l’aisance dans un rôle de narratrice qui lui confère de l’autorité.

Le succès du livre, qui lança la carrière d'Elizabeth Rigby, tient à l’équilibre entre la nouveauté du lieu décrit, les analyses averties nourries de vastes connaissances, mais aussi la maîtrise de la langue et surtout le ton plein d’humour et de légèreté. Grand succès à sa sortie, A Residence on the Shores of the Baltic est resté un grand classique de la littérature de voyage féminine au XIXe siècle. C'est aussi un des rares documents laissé par une écrivaine voyageuse à traiter des marges de l'Empire russe.

Elizabeth Rigby, Lady Eastlake (1809-1893) fut journaliste, écrivaine, historienne et critique d’art. Elle s’imposa comme une autorité sur la Renaissance italienne et comme une passeuse des théories et des textes des historiens d’art allemands vers l’Angleterre victorienne.

Stéphanie Gourdon, agrégée d’anglais et docteur en études anglaises, enseigne à l’Université Lumière Lyon 2. Spécialiste des écritures du voyage anglophones, elle a déjà publié avec Nathalie Bernard une traduction des Lettres de Scandinavie de Mary Wollstonecraft (Presses Universitaires de Provence, 2013).

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