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L’expression du marronnage dans la Caraïbe anglophone et francophone au XXe et XXIe s. (Schoelcher, Martinique)

L’expression du marronnage dans la Caraïbe anglophone et francophone au XXe et XXIe s. (Schoelcher, Martinique)

Publié le par Marc Escola (Source : Alexandra ROCH)

L’expression du marronnage dans la Caraïbe anglophone et francophone au XXe et XXIe siècles

27 mars 2018

 

Le marronnage est l’expression de résistance de l’esclave déporté d’Afrique qui apparaît sous diverses formes dans la Caraïbe. Généralement associé à la fuite dans les bois et dans les espaces reclus, le marronnage  comprend aussi d’autres formes de résistances menées au sein même de la plantation comme l’empoisonnement ou encore le sabotage. Il constitue pour ces noirs africains un processus de refus de la traite, des modes de vie servile et des pensées imposées par les colonisateurs. C’est ainsi que le marronnage est une « conduite spécifique au sein du système esclavagiste […qui] au sens propre naît et meurt avec l’esclavage » (Rochmann 5).

Toutefois depuis quelques  décennies, nous assistons à un essor du marronnage qui n’intéresse plus seulement les historiens mais concerne également les philosophes, les sociologues, les littéraires, les anthropologues.

Cette journée d’étude invite donc à se questionner sur le marronnage dans la Caraïbe anglophone et francophone au XX et XXIe siècle. Que reste t-il du marronnage de nos jours ? Peut-on considérer l’existence d’un marronnage contemporain ? Que révèle une telle ferveur pour ce phénomène de résistance datant du XVe siècle ?

Ce sont ces quelques questions que souhaitent aborder cette journée d’étude. Ainsi, les propositions de communications pourraient porter sur les axes suivants, dont la liste est non exhaustive :

-          Marronnage et esthétique artistique littéraire

-          Marronnage et culture caribéenne

-          Marronnage et transformations sociales

-          Formes d’émergence du marron en littérature

-          Ecriture et esthétique marronne

-          Marronnage, corps et représentation

-          Marronnage et communautés marronnes

Nous vous invitons à nous faire parvenir à Alexandra ROCH (alexandraroch@yahoo.fr) un résumé d’environ 350 mots avant le 5 janvier 2018, accompagné d’une brève notice bibliographique précisant votre affiliation institutionnelle.
Les communications seront en français ou en anglais, dureront vingt minutes et seront suivies d’une période de questions.

La réponse du comité sera notifiée le 15 janvier 2018.

La journée d’étude aura lieu le mardi 27 mars 2018. La participation à la Journée d’études peut se faire par vidéoconférence (via Skype), et il est prévu une publication des actes de la Journée après sélection des meilleures communications. 

 

Bibliographie indicative

- Lalla Barbara. Defining Jamaican Fiction : Marronage and the Discourse of Survival. Tuscaloosa : University of Alabama Press, 1996.

- Louise René. Le Manifeste du marronnisme moderne Philosophie de l’esthétique pour le métissage culturel. Paris : Editions Lafontaine, 2006.

-Price Richard. Cultures en Guyane, Les Marrons. Paris : Vents d’ailleurs, 2003.

-Roberts Neil. Freedom as Marronnage. USA :The University of Chicago Press, 2015.

-Rochmann Marie-Christine. L’Esclave fugitif dans la littérature antillaise. Paris : Karthala, 2000.

-Roch Alexandra. Le Marronnage dans la littérature caribéenne. Paris : L’Harmattan, 2017.

 

Comité d’organisation

Alexandra Roch, Docteur en études anglophones

 

Comité Scientifique

Alexandra Roch, Docteur en études anglophones (UA, Martinique)

Patricia Donatien, MCF-HDR en études anglophones (UA, Martinique)

Rodolphe Solbiac, MCF en études anglophones (UA, Martinique)