Actualité
Appels à contributions
 Le fait divers, caméléon à découvert (revue Intercâmbio)

Le fait divers, caméléon à découvert (revue Intercâmbio)

Publié le par Marc Escola (Source : José Almeida)

Intercâmbio

Revue électronique d’Études Françaises de l’Université de Porto

Série II, nº 11 - 2018

 

Le fait divers, caméléon à découvert

Appel à contributions

 

Le caméléon est le plus souvent connu pour son incroyable faculté à changer de couleur. L’encyclopédie du Larousse précise que « depuis les études de H. Parker en 1938, elle n’est plus considérée par les scientifiques comme un art du camouflage adapté au milieu, mais comme l’expression des émotions ou des variations de température du caméléon. »

De même, le fait divers journalistique est très malléable et sa propension à passer si facilement d’un média à un autre permet à Annik Dubied et Marc Lits de le catégoriser en tant que « genre transmédiatique ». Passage d’un média à un autre, mais aussi, parfois, d’une forme d’expression artistique à une autre, notamment au travers de la littérature et du cinéma.

Si le fait divers est prompt à changer de couleur en fonction des émotions suscitées chez celui qui le re-crée ou encore de la température du lecteur que le rédacteur peut s’amuser à faire descendre ou monter, au gré des effets escomptés, alors l’enjeu consistera à comprendre le fonctionnement d’une matière tirée du réel se déclinant dans toute une diversité de tons employés, de mécanismes narratifs mobilisés et de procédés formels adoptés pour servir, en mots et / ou en images, des effets variés allant de la stupeur à l’horreur, en passant par la réprobation, le frisson, l’ironie complice, la désolation ou encore l’amusement, pour mentionner les plus courants.

Les organisateurs du nº 11 d’Intercâmbio (Revue électronique d’Études Françaises de l’Université de Porto), intitulé « Le fait divers, caméléon à découvert », sollicitent ainsi les contributions de chercheurs en études médiatiques et /ou interculturelles, interartistiques qui porteraient sur un ou plusieurs passages d’un même fait divers réel. Il pourrait s’agir de traitements comparatifs au sein d’une même famille générique (par exemple l’étude de deux films inspirés du même fait divers) ou de croisements génériques (les modalités médiatiques en contrepoint avec les littéraires).

Axes retenus :

  • Perspective médiatique (presse écrite / audiovisuelle)
  • Modalités artistiques (littérature, cinéma, bande-dessinée, peinture, etc.)
  • Croisements arts et médias
  • Traitement diachronique
  • Variations tragiques
  • Déclinaisons humoristiques
  • Géocritique du fait divers
  • Représentations croisées du criminel
  • Comparaison des manifestations d’empathie envers les victimes
  • Rapports aux sources de documentation
  • L’écheveau des discours, la modalisation
  • Didactique du fait divers en classe de Français Langue Maternelle, Français Langue Seconde ou Étrangère

*

Nous vous prions de bien vouloir nous faire parvenir vos propositions (250 mots maximum) accompagnées d’une brève notice biobibliographique (10 lignes maximum) jusqu’au 30 juin 2018 au courriel suivant intercambio@letras.up.pt

Les propositions retenues feront l’objet d’un envoi de l’article définitif jusqu’au 31 octobre 2018 dans le cadre de consignes et d’un protocole de rédaction que nous vous transmettrons après réponse du comité scientifique.

Nous vous invitons à visiter notre revue sur :

http://ler.letras.up.pt/site/default.aspx?qry=id05id1184&sum=sim

Langues de rédaction : français et portugais.

Éditeurs responsables du nº 11 : Fanny Mahy (coordination) et Nicole Almeida (montage, infographie)

Directeur de la revue : José Domingues de Almeida

*

Post-scriptum : une rubrique Autres papiers accueille des articles inédits touchant les Études Françaises et Francophones en dehors de la thématique proposée dans ce numéro précis.