Actualité
Appels à contributions
Colloque :

Colloque : "Le Zouk : Trajectoires, Imaginaires et Perspectives" (Martinique) [FR/EN/ES]

LE ZOUK: TRAJECTOIRES, IMAGINAIRES ET PERSPECTIVES

 

Colloque - Université des Antilles

19-20 juin 2019

 

PRÉSENTATION

Le Zouk est la création artistique, le produit culturel implexe créé par des artistes de deux îles sœurs, la Guadeloupe et la Martinique, ayant subi dans l’histoire coloniale de la France des convulsions irréparables, la dévastation et la reconstruction identitaire. Il naît en 1979 avec le groupe Kassav de manière inopinée chez nous, dans un contexte occidental national et international de vacuité (avec l’influence du post-modernisme) et en même temps des influences américaines (Black Power, Harlem Renaissance, blues, jazz, funk, disco, music pop, fusion, boogaloo…) et caribéennes (compas, salsa, reggae, calypso, merengue, rumba, cumbia, son montuno, bomba, plena…). Cette occurrence nous amène à comprendre la démarche d’un groupe, Kassav, qui est celle de régénérer une unité ilienne en tant que Peuple de la Mer, pour reprendre l’expression d’Antonio Benítez Rojo dans la grande diversité archipélique qui nous concerne et nous unit, soit la recherche d’une homogénéisation dans l’hétérogénéité culturelle de nos peuples respectifs tant baignés dans la confusion, le brouillage du mimétisme, l’assimilation, l’acculturation, la transculturation… Cette démarche est au cœur de l’engagement du groupe Kassav, qui consiste en une re-spiritualisation ou re-sacralisation, re-sanctuarisation de notre existence collective par la reconnaissance pleine de nos racines fertiles à travers nos sonorités, nos battements (rythmes), notre langue créole, notre langage souterrain, notre univers cosmogonique essentiel, nos croyances et aspirations, éléments constitutifs de notre identité implexe, gisements de notre idiosyncrasie. Cette démarche de résistance, que mène le groupe Kassav douloureusement depuis 40 ans en terre bâtarde et composite, traduit l’enjeu d’une conscientisation désirée pour nos peuples, où le déni de soi est encore aujourd’hui une pratique existentielle et une stratégie de survie fonctionnelle.

Alors pourquoi cette « hainamoration »[1] pour le Zouk chez nous, alors qu’ailleurs, dans le monde, il est accueilli sans préjugés ? La re-créolisation du Zouk ou la réappropriation de l’imaginaire créole par Kassav n’augurent-ils pas une posture avant-gardiste de résistance, un postulat, un principe sur lequel se fonde un système de pensée qui permettrait à terme une délivrance complexuelle des peuples guadeloupéen et martiniquais?  Quand on sait que le Zouk tient le haut du pavé dans la sphère française en matière de ventes, de certifications, de récompenses et de représentativité internationale, ne pourrait-on l’envisager en Guadeloupe comme en Martinique, comme un moteur de l’économie culturelle et touristique qui permettrait la synergie d’un réseau allant de l’exploitation via la production et la distribution (diffusion, médias, internet, métiers des arts et du spectacle et de la scène, de la communication, de l’information.…) ? Quel impact le Zouk a-t-il eu ou a-t-il sur les littératures caribéennes, les arts, nos modes de vie, sur notre organisation sociale, nos modes de communication, les consciences, les esprits, les imaginaires ? Le Zouk a-t-il transformé nos sociétés créoles, nos « sociétés du sud » culturellement, politiquement, socialement ? Quel impact du Zouk sur les productions internationales ?

Cet appel à communication n’est pas restrictif et peut ouvrir sur des domaines tels que la musicologie, l’ethnomusicologie, l’économie, le droit, les sciences humaines (sociologie/anthropologie), la linguistique (la créolistique), l’art, les sciences politiques, l’histoire, la géopolitique, la philosophie, les Cultural Studies (études culturelles), la psychologie, la psychanalyse, la démarche empirique (témoignages…), la médiologie. Plusieurs pistes seront l’objet d’échanges et de réflexions, principalement sur le groupe Kassav, promoteur de la conscience créole antillaise. À titre indicatif, les analyses pourront explorer un ou plusieurs des points suivants, sans que cette liste soit exhaustive :

· La pensée de Kassav dans la construction de l’esthétique Zouk (la question de la racine et de l’identité, le rôle essentiel des tambours, la carnavalisation…)

· Kassav : une poétique de la négritude et de la créolisation, une esthétique du marronnage

· La Réception de Kassav en Guadeloupe, Martinique, en France, aux USA, en Afrique, au Japon, en Europe…  (culture clubbing locale, nationale et internationale…)

  • Le rapport à la danse zouk dans son évolution locale, nationale et internationale…

· Kassav  et l’Afrique (dimension sacrale, retour aux sources…)

· L’influence de la clave Zouk dans le monde

  • Etudes comparatives avec les autres Zouk sur le plan local, national et international

· Quelles perspectives avec le Zouk, comment développer cet acquis musical (approches qualitatives…) dans le contexte local et global

Mots-clés : Identité- Idéologies-Représentations- Imaginaire- le magico-religieux- Réalités- surréalités- négritude-créolité-créolisation- syncrétisme- ontologie- ontique

Veuillez adresser votre résumé + mots-clés à Gérald Désert gdesert972@gmail.com accompagnés d’une brève notice biobibliographique précisant votre affiliation institutionnelle ou votre fonction dans  Les contributions à ce colloque international. Elles pourront prendre la forme d’une communication universitaire de 20 minutes suivie d’un débat d’une quinzaine de minutes.

Date limite des propositions : 10 mai 2019

Réponse du Comité scientifique : 30 mai 2019

 

Comité d’Organisation :

Gérald DESERT, Université des Antilles

Rosselyne ASTASIE, Présidente de Lynnaj Art Event

Jean-Marc ROSIER, Président de Mélanges Caraïbes

Malissa CONSEIL, Université des Antilles

Frédéric LEFRANÇOIS, Université des Antilles

 

Comité scientifique :

Corinne MENCE-CASTER, PU Paris IV-Sorbonne

Catherine LAVENIR, PU Paris III-Sorbonne Nouvelle

Hidehiro TACHIBANA, Professeur à L’université de Waseda, Japon

Raphaël CONFIANT, PU Université des Antilles

Victorien LAVOU, PU Université de Perpignan

Miho WATANABE, Enseignante-chercheuse à l’Université de Waseda, Japon

Gerry L’ETANG, MCF-HDR Université des Antilles

Buata MALELA, MCF Centre universitaire de Mayotte

Charles BINAM BIKOI, PU Yaoundé, Cameroun, Secrétaire exécutif du CERDOTOLA

François BINGONO BINGONO, PU Yaoundé, Cameroun

Steeve GADET, MCF Université des Antilles

Cheikh NGUIRANE, MCF Université des Antilles

Stéphane PARTEL, MCF Université des Antilles

Anne-Catherine BERRY, Docteure en Arts Plastiques

Frédéric LEFRANÇOIS, Docteur en études anglophones

André LUCRECE, Docteur en sociologie

Abel LOUIS, Docteur en Histoire

Dominique CYRILLE, Docteure en ethnomusicologie

 

_____________

EL ZOUK :

TRAYECTORIAS, IMAGINARIOS Y PERSPECTIVAS

El Zouk es la creación artística, el producto cultural de enredo creado por artistas de dos islas hermanas que son Guadalupe y Martinica, que han sufrido, en la historia colonial de Francia, convulsiones irreparables, devastación y reconstrucción identitaria. Nació en 1979 con el grupo Kassav de manera inesperada en nuestra zona caribeña, en un contexto occidental nacional e internacional de vacuidad (con la influencia del post-modernismo) y, al mismo tiempo, de las influencias americanas (Black Power, Harlem Renaissance, Blues, Jazz, Funk, Disco, Música pop, fusión, Boogaloo…) y caribeñas (Compas, Salsa, Reggae, Calypso, Merengue, Rumba, Cumbia, Son Montuno, Bomba, Plena…). Aquella coyuntura nos lleva a comprender el planteamiento de un grupo, Kassav, que es el de regenerar una unidad isleña en tanto que Pueblo del Mar, para repetir la expresión de Antonio Benítez Rojo, en la gran diversidad del archipiélago que nos concierne y que nos une, o sea la búsqueda de una homogeneización cultural de nuestros pueblos respectivos bañados tanto en la confusión como en el enredo del mimetismo, la asimilación, la aculturación, la transculturación… Este planteamiento está en el centro del compromiso del grupo Kassav, que consiste en una espiritualización o re-sacralización, re-santuarización de nuestra existencia colectiva por el reconocimiento pleno de nuestras raíces fértiles a través de nuestras sonoridades, nuestros repiques (ritmos); nuestro  idioma criollo, nuestro lenguaje subyacente, nuestro universo cosmogónico esencial, nuestras creencias y aspiraciones, elementos constitutivos de nuestra identidad de enredo, yacimientos de nuestra idiosincrasia. Este planteamiento de resistencia, que lleva el grupo Kassav dolorosamente desde 40 años en tierra bastarda y compuesta, traduce la apuesta de una concientización deseada por nuestros pueblos, donde la denegación de sí todavؙía hoy es una práctica existencial y una estrategia de sobrevivencia funcional. Entonces ¿por qué este “odioamoración”  por el Zouk en nuestras áreas, mientras que en otra parte, es recibido sin prejuicios? La re-criollización del Zouk o la reapropiación del imaginario criollo por Kassav no augurarán una postura vanguardista de resistencia, un postulado, un principio en el que se basa un sistema de pensamiento que permitiría a largo plazo una liberación complejual de los pueblos guadalupeño y martinicano? Cuando se sabe que el Zouk está en primera fila en la esfera francesa en cuestión de ventas, certificaciones, recompensas y representatividad internacional,  acaso se podría contemplar, tanto en Guadalupe como en Martinica, como un motor de la economía cultural y turística que permitiría la sinergia de una red que va desde la explotación a través de la producción y la distribución (difusión, medios de comunicación, internet, artes y espectáculos y escenarios, comunicación, información.…)?

¿Qué impacto tuvo o ha tenido el Zouk en las literaturas caribeñas, las artes, nuestros modos de vida, nuestra organización social, nuestros modos de comunicación, las conciencias, los espíritus, los imaginarios? ¿Ha transformado el Zouk nuestras sociedades criollas, nuestras «sociedades del sur», cultural, política y socialmente? ¿Qué impacto tiene el Zouk en las producciones internacionales?

Esta convocatoria de comunicación no es restrictiva y puede abrirse a ámbitos como la musicología, la etnomusicología, la economía, el derecho, las ciencias humanas (sociología/antropología), la lingüística (la creolística), el arte, las ciencias políticas, la historia, la geopolítica, la filosofía, los estudios culturales (estudios culturales), la psicología, el psicoanálisis, el enfoque empírico (testimonios…), la mediología. Varias pistas serán objeto de intercambios y reflexiones, principalmente sobre el grupo Kassav, promotor de la conciencia criolla antillana. A título indicativo, los análisis podrán explorar uno o más de los siguientes puntos, sin que esta lista sea exhaustiva:

 

• El pensamiento de Kassav en la construcción de la estética Zouk (la cuestión de la raíz y la identidad, el papel esencial de los tambores, la carnavalización…)
Kassav: poesía de la negritud y la creolización, estética de la cimarronada

• La Recepción de Kassav en Guadalupe, Martinica, Francia, Estados Unidos, África, Japón, Europa… (la cultura del clubbing local, nacional e internacional…)

• La relación con el baile Zouk en su evolución local, nacional e internacional…
• Kassav y África (dimensión sagrada, retorno a las fuentes…)
• La influencia de la clave Zouk en el mundo
• Estudios comparativos con otros Zouk a nivel local, nacional e internacional
• ¿Qué perspectivas con el Zouk?, ¿cómo desarrollar este acervo musical (enfoques cualitativos…) en el contexto local y global?

Palabras clave: Identidad- Ideologías-Representaciones- Imaginario- el mágico-religioso- realidades- surrealismo- negritud-creolidad-creolización- sincretismo- ontología- ontíca

Sírvase enviar su resumen + palabras-clave a Gérald Désert gdesert972@gmail.com con una breve reseña biobibliográfica que precise su afiliación institucional o su función en las contribuciones a este coloquio internacional. Podrán adoptar la forma de comunicación universitaria de 20 minutos seguida de un debate de unos quince minutos.

Fecha límite de las propuestas: 10 de mayo de 2019
Respuesta del Comité Científico: 30 de mayo de 2019

Comité de Organización:

Gérald DESERT, Universidad de las Antillas

Rosselyne ASTASIE, Presidenta de Lynnaj Art Event

Jean-Marc ROSIER, Presidente de Mélanges Caraïbes

Malissa CONSEIL, Universidad de las Antillas

Frédéric LEFRANÇOIS, Universidad de las Antillas

 

Comité científico:

Corinne MENCE-CASTER, Catedrática, Paris IV-Sorbonne

Catherine LAVENIR, Catedrática, Paris III-Sorbonne Nouvelle

Hidehiro TACHIBANA, Catedrático, Universidad de Waseda, Japón

Raphaël CONFIANT, Catedrático, Universidad de las Antillas

Victorien LAVOU, Catedrático, Universidad de Perpiñán

Miho WATANABE, Profesora asociada, Universidad de Waseda, Japon

Gerry L’ETANG, Profesor asociado, Universidad des Antilles

Buata MALELA, Profesor Asociado, Universidad de Mayotte

Charles BINAM BIKOI, Catedrático, Universidad de Yaoundé, Camerún, Secrétaire exécutif du CERDOTOLA

François BINGONO BINGONO, Catedrático, Universidad de Yaoundé, Camerún

Steeve GADET, Profesor asociado, Universidad de las Antillas

Cheikh NGUIRANE, Profesor Asociado, Universidad de las Antillas

Stéphane PARTEL, Profesor Asociado, Universidad de las Antillas

Anne-Catherine BERRY, Doctora en Artes Plásticas

Frédéric LEFRANÇOIS, Doctor en estudios ingleses

André LUCRECE, Doctor en sociología

Abel LOUIS, Doctor en Historia

Dominique CYRILLE, Doctora en etnomusicología

 

____________

ZOUK : TRAJECTORIES, IMAGINATIONS AND PERSPECTIVES

Zouk stands out as the complex and intricate artistic creation of Guadeloupe and Martinique, two sister islands that have conjointly gone through irreparable convulsions, collective devastation and a lengthy reconstruction of their identities during French colonial history.

Its apparition in our region coincides with the unexpected birth of the band Kassav in 1979, in a context of national and international emptiness (largely influenced by postmodernism) which was nonetheless combined with American influences (Black Power, the Harlem Renaissance, blues, jazz, funk, disco, pop, fusion, boogaloo …) and Caribbean influences (kompa, salsa, reggae, calypso, merengue, rumba, cumbia, son montuno, bomba, plena, etc).

This occurrence leads us to understand the artistic approach of Kassav which consists in regenerating the insular unity of a ‘Sea People’ – as Antonio Benitez Rojo would call it – amidst the great archipelagic diversity that defines and unites us. This process amounts to looking for a homogenization in the cultural heterogeneity of our respective peoples that are so enmeshed in confusion, the illusions of mimicry assimilation, acculturation, transculturation and the like.

These dynamics are at the very heart of Kassav’s commitment. They consist in re-spiritualizing, re-sacralising or re-sanctuarizing our collective experience with the full recognition of our fertile roots thanks to our sonorities, our beats and rhythms, our Creole tongue, our subterraneous language, our essential cosmogonic universe, our beliefs and aspirations which constitute the hearth of our idiosyncrasy, and coalesce into our unique, intricate and boisterous identity.

This pilgrimage of resistance, which Kassav has painfully conducted for 40 years in a mongrel and composite land, reveals the stakes of a long-desired awareness for our nations where self-denial is still an existential praxis and a strategy of functional survival.

Why, therefore, is there this love-hate attitude toward Zouk in our countries, while the music is welcomed in an unbiased manner elsewhere in the world? Could the-creolization of Zouk or re-appropriation of the Creole imagination by Kassav augur an avant-garde posture of resistance, a postulate, a founding principle allowing a system of thought to emancipate the peoples of Guadeloupe and Martinique from their complexes in the long run? Given that Zouk has the upper hand in the French sphere in terms of sales, certifications, awards an international visibility, could we not envisage it as a driving force for the cultural and touristic economy of the islands? Could it pave the way for the apparition of a synergy within a network encompassing the exploitation, production and distribution of its output (broadcasting, media, the Internet, professions linked to the living arts, communication and information …)?

 

What kind of impact has been or is likely to proceed from the influence of Zouk on the Caribbean in such fields as literature, arts, lifestyles, social organization, communication modes, awareness, collective representations and imaginations? Has Zouk transformed our Creole societies, our “southern societies” in cultural, political and social respects? What about the impact of Zouk on international productions?

The fields of research suggested by this call for papers include but are not limited to:

  • musicology
  • ethnomusicology
  • economics
  • law
  • humanities (sociology/anthropology)
  • linguistics (creolistics)
  • art
  • political science
  • history
  • geopolitics
  • philosophy
  • Cultural Studies
  • psychology
  • psychoanalysis
  • empirical reflection (interviews …)
  • Media Studies.

Various approaches deserve consideration for reflection and debate, mainly on Kassav, the band that promoted a Caribbean Creole consciousness. The following is a non-exhaustive list of topics which might be taken as the starting-point of further analysis:

  • Kassav’s thought and the construction of a Zouk aesthetics (the issue of root and identity; the central role of drums, carnivalization…)
  • Kassav : a poetics of negritude and creolization, an aesthetics of marooning
  • The reception of Kassav in Guadeloupe, Martinique, France, the US, in Africa, Japan, Europe (clubbing culture on a local, national or international level).
  • The relationship with dance and its local, national or international evolution
  • Kassav and Africa (the sacral dimension, return to roots …)

 

  • The worldwide influence of the Zouk clave
  • Comparative studies on Zouk in a local, national or international context
  • The perspectives of Zouk: how can this musical asset be developed in a local and global context (quality aspects).

Keywords: identity, ideology, representation, imagination, religion and magic, reality, negritude, Creole-ness, creolization, syncretism, ontology, ontic.

Please send your summary and keywords to Gérald Désert gdesert972@gmail.com  as well as a brief biobibliographic note specifying your institutional affiliation or function in relation to this international symposium. Presentations may take the form of a 20-minute academic paper followed by a 15-minute debate.


Deadline for proposals: May 10th, 2019


Response of the Scientific Committee: May 30th, 2019


Organizational Committee:
Rosselyne ASTASIE, President of Lynnaj Art Event

Malissa CONSEIL, Université des Antilles

Gérald DESERT, Université des Antilles

Frédéric LEFRANÇOIS, Université des Antilles

Jean-Marc ROSIER, President of Mélanges Caraïbes


Scientific Committee:

Corinne MENCE-CASTER, Professor, Paris IV-Sorbonne

Catherine LAVENIR, Professor, Paris III-Sorbonne Nouvelle

Hidehiro TACHIBANA, Professor, Waseda University, Japan

Raphaël CONFIANT, Professor, Université des Antilles

Victorien LAVOU, Professor, Université de Perpignan

Miho WATANABE, Associate Professor, Waseda University, Japan

Gerry L’ETANG, Associate Professor, Université des Antilles

Buata MALELA, Associate Professor, Centre universitaire de Mayotte

Charles BINAM BIKOI, Professor, Yaoundé, Cameroun, Secrétaire exécutif du CERDOTOLA

François BINGONO BINGONO, Professor Yaoundé, Cameroun

Steeve GADET, Associate Professor, Université des Antilles

Cheikh NGUIRANE, Associate Professor, Université des Antilles

Stéphane PARTEL, Associate Professor, Université des Antilles

Anne-Catherine BERRY, Doctor in Art Studies, Université des Antilles

Frédéric LEFRANÇOIS, Doctor in English Studies, Université des Antilles

André LUCRECE, Doctor in Sociology

Abel LOUIS, Doctor in History

Dominique CYRILLE, Doctor in ethno-musicology

 

[1] L’ « hainamoration » (Lacan, 1999 : 116) est un néologisme lacanien qui a un grand mérite, à savoir celui de mettre en relief le fait que la haine et l’amour sont enlacés dans une inextricable interaction.