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Mandiargues 2020 : Écrire entre les arts (Cerisy-la-Salle)

Mandiargues 2020 : Écrire entre les arts (Cerisy-la-Salle)

Publié le par Romain Bionda (Source : Alexandre Castant)

Centre international de Cerisy-la-Salle
20-27 juillet 2020

Colloque : « Mandiargues 2020 - Écrire entre les arts »

Appel à communications : date limite de réception 1er mai 2019

Le colloque de Cerisy Mandiargues 2020 – Écrire entre les arts étudiera l’œuvre littéraire (romans et nouvelles, poésie, théâtre), mais aussi esthétique (écrits sur l’art) d’André Pieyre de Mandiargues (1909-1991), dans sa relation à la modernité, aux avant-gardes historiques puis à l’époque contemporaine et actuelle. Dès lors, ce colloque souhaite proposer une approche transversale des études mandiarguiennes, évidemment liées à la littérature mais aussi aux autres arts (peinture, photographie, cinéma, théâtre, musique, radiophonie…), en développant, pour cela, des perspectives et des points de vue originaux et novateurs.
Ainsi la semaine d’étude Mandiargues 2020 – Écrire entre les arts sera d’abord consacrée à l’œuvre d’André Pieyre de Mandiargues en liaison avec les avant-gardes ou les mouvements littéraires qu’elle revisite, traverse ou annonce (baroque, fantastique, surréalisme, nouveau roman…) en véhiculant pour cela des notions qui restent d’une particulière acuité moderne et contemporaine dans le récit, la poétique, le langage (intertextualité, visualité, images mentales, spécularité…), et, en analysant, également, les rencontres avec de nombreux écrivains et poètes dont cette œuvre est contemporaine.
Toutefois, le projet du colloque est aussi de dépasser les « fondations » surréalistes de Mandiargues pour étudier, aussi bien ses références classiques, par exemple élisabéthaines, romantiques ou impressionnistes, que, symétriquement, se projeter dans le futur pour penser son actualité poétique et fictionnelle.
Dès lors, toute étude de l’œuvre, poétique et esthétique, de Mandiargues, qui fut également critique d’art, en liaison avec la peinture (de l’École métaphysique italienne au surréalisme, de l’art brut au matiérisme) mais aussi avec la photographie, le cinéma ou le théâtre (à travers les adaptations cinématographiques de ses récits ou les mises en scène de ses pièces) est encouragée. En outre, toute analyse en relation avec l’art le plus actuel, qui développera des points de vue novateurs sur des sujets ou des thématiques, reconnus comme procédant de la poétique mandiarguienne, ou, inversement, résolument originaux, est la bienvenue.
Enfin, un soin pourra être apporté à l’étude de son cosmopolitisme (l’Italie, le Mexique, Barcelone, le Japon…) et à la traduction qu’il a pratiquée à de nombreuses reprises (Octavio Paz, W.B. Yeats, Filippo De Pisis, Yukio Mishima…).
Ce petit inventaire n’est évidemment qu’une proposition, et invite à être complété, à son tour, par de nouveaux champs d’études…

Alexandre Castant, Pierre Taminiaux, Iwona Tokarska-Castant