Acta fabula
ISSN 2115-8037

2013
Mai 2013 (volume 14, numéro 4)
titre article
Émilie Pezard

Le point de vue des vaincus du naturalisme

Jean‑Marie Seillan, Le Roman idéaliste dans le second xixe siècle. Littérature ou « bouillon de veau » ?, Paris : Classiques Garnier, coll. « Études romantiques et dix‑neuviémistes », 2012, 323 p., EAN 9782812403538.

1Quiconque a ouvert un volume de Huysmans ou Zola connaît les noms de Feuillet et Ohnet. Mais qui a lu Julia de Trécœur ou Le Maître de forges ? C’est pour retrouver quelle littérature ces noms désignent que Jean‑Marie Seillan livre dans cet ouvrage synthétique et complet une analyse esthétique, idéologique et stylistique de quatre‑vingts romans dont il est sans doute l’un des derniers lecteurs. On redécouvre ainsi un continent oublié, à la faveur de ce livre où l’érudition va de pair avec la clarté du propos, et où le sérieux de l’enquête n’empêche pas non plus l’humour.

Pourquoi le roman « idéaliste » ?

2Le premier chapitre, consacré aux « dénominations », permet de ne pas réifier le genre et de rappeler qu’avant de s’entendre sur la chose, il convient de s’entendre sur le nom. Dans les années 1880 et 1890, quand paraissait l’essentiel de la production romanesque étudiée par J.‑M. Seillan, on n’évoquait pas le « roman idéaliste » avec la même facilité qu’on aurait à parler aujourd’hui du « roman d’aventures » ou du « roman policier ». Mais la labilité du nom n’implique pas l’inconsistance du genre : ce genre romanesque auquel la Revue des Deux Mondes ouvre régulièrement ses colonnes, et qui paraît être l’un des chemins qui mène à l’Académie française est bien alors une « école identifiée comme telle dans l’histoire et le champ littéraires » (p. 42). Comme nombre de genres romanesques, le roman idéaliste existe moins d’abord par son nom ou par une définition que par le nom de quelques auteurs qui en sont l’emblème. De la même façon que le roman gothique, c’est le roman d’Ann Radcliffe, le roman idéaliste, c’est le roman d’Octave Feuillet, Victor Cherbuliez, Paul Bourget ou encore Georges Ohnet. Si ces romans forment un ensemble homogène — ce que démontre du reste l’ensemble de l’analyse de J.‑M. Seillan, qui en fait apparaître toute la cohérence —, les contours varient légèrement suivant le critère définitoire qu’on choisit de privilégier dans l’appellation générique : le roman « idéaliste » est aussi le « roman romanesque » (selon Marcel Prévost, en 1891), le roman sentimental, le roman mondain (ou aristocratique, ou bourgeois), un roman pour les femmes, et ses auteurs des romanciers académiques. J.‑M. Seillan examine ces noms selon la justesse de la description qu’ils donnent, mais non, et on le regrette un peu, selon leur origine : alors que l’ensemble de l’ouvrage s’attache à ne pas confondre les valeurs littéraires de 1880 et les nôtres, on ne trouve pas dans ces pages une distinction nette entre les appellations contemporaines des romans et celles qu’ont instituées les rares critiques universitaires à s’être penchés sur ce corpus, un siècle plus tard. Mais le choix, par J.‑M. Seillan, du « roman idéaliste » trouve justement une motivation dans le fait que l’expression était utilisée par les contemporains des œuvres.

3Cette dénomination est en effet d’autant plus intéressante qu’elle apparaît sous la plume de Brunetière, un défenseur du genre, et de celle de Zola, son adversaire : l’adjectif « idéaliste », peut‑on penser, cristallise donc, indépendamment de tout jugement de valeur, les principales caractéristiques du genre. On sait gré à J.‑M. Seillan de décliner avec une grande clarté, dans cette « soupe idéologique » qui sous‑tend l’idéalisme romanesque, cinq acceptions du terme : selon une acception intellectuelle qui fait dériver « idéal » de « idée », le romancier idéaliste « développe dans une œuvre des idées conçues préalablement dans le dessein d’en éveiller dans l’esprit du lecteur » (p. 23). L’esthétique idéaliste soumet la représentation aux principes classiques de sélection et d’embellissement. Selon l’acception spirituelle du mot, le roman idéaliste est celui qui accorde une place centrale aux aspirations de l’âme, dans une perspective religieuse. D’un point de vue politique, les idéalistes dénoncent donc les valeurs anticléricales et souvent antireligieuses promues par la IIIe République à partir de 1877. Enfin, les romanciers idéalistes se voient comme les héritiers du romantisme de Lamartine et Sand — de Sand à Feuillet en passant par Sandeau, l’évolution est d’ailleurs directe. Dans ces cinq acceptions, le mot revêt une « charge polémique » (p. 29), qui en justifie le choix par J.‑M. Seillan : le roman idéaliste s’oppose en effet au naturalisme, sous tous ses aspects, en rejetant le matérialisme, le réalisme et le positivisme.

Pour une histoire littéraire complète

4Étudier le roman idéaliste permet d’abord de remplir le « devoir d’inventaire » (p. 7) qui revient à l’histoire littéraire. Ce genre romanesque constitue certes une « littérature d’arrière‑garde », étrangère à la crise de la représentation et à l’ironie qui définissent la modernité littéraire, et porte‑parole de l’idéologie datée d’auteurs globalement réactionnaires. Cela n’empêche pas que l’idéalisme, loin d’être une formule vite vaincue, sur les ruines de laquelle le naturalisme planterait victorieusement son drapeau, résiste au succès de Zola et ses disciples, et leur survit même. Rejeté par l’histoire littéraire qui, dans un mouvement téléologique, s’est concentrée sur les formules génératrices de la littérature de l’avenir, le roman idéaliste est au goût des lecteurs contemporains, qui lui restent fidèles. On aurait tort par ailleurs de réduire cette opposition à la lutte stéréotypée d’une littérature élitiste et d’une paralittérature à succès. L’étude de J.‑M. Seillan, qui situe le roman idéaliste dans le champ littéraire, insiste au contraire sur les « solides positions institutionnelles » (p. 43) d’un roman protégé par la Revue des Deux Mondes, récompensé par l’Académie, bref « qui ne se confond nullement avec le roman‑feuilleton populaire » (p. 43). L’étude du roman idéaliste vise donc à offrir une vision plus complète de la littérature des années 1880 et 1890.

5Elle offre aussi une vision plus juste des paysages littéraires déjà connus : on ne peut parfaitement comprendre les enjeux de la bataille naturaliste si l’on ne connaît pas le camp adverse. C’est en effet « une relation de complémentarité » (p. 11) qui unit naturalisme et idéalisme et J.‑M. Seillan prend soin, tout au long de l’ouvrage, de mettre en valeur ce qui, dans la définition du roman idéaliste, l’oppose au modèle flaubertien et zolien. En‑deçà de cette question essentielle de la poétique, soulignons que même notre compréhension des discours critiques bénéficie de cet éclairage inédit puisque des déclarations célèbres de Flaubert, Zola ou Maupassant prennent un relief nouveau quand on découvre leur arrière‑fond : on comprend qui sont les « Illusionnistes » critiqués par Maupassant (p. 203), comme on découvre précisément contre quels romans s’opposait Madame Bovary, premier « livre qui se moque de sa jeune première et de son jeune premier ». Et J.‑M. Seillan prend continûment soin de replacer la querelle esthétique dans le contexte d’une struggle for life littéraire, en évitant ici aussi bien la naïveté que le cynisme : si Zola s’attaque au roman idéaliste, c’est non seulement parce qu’il en dévalue la formule, mais aussi parce qu’il s’agit pour lui d’exister et de prendre la position dominante dans le champ littéraire. Le développement d’un mépris élitiste du succès commercial n’empêche pas les naturalistes de commenter avec une mélancolie envieuse les forts tirages des romans idéalistes, et l’on voit d’un autre œil l’ébauche du Rêve, qui peut apparaître comme une tentative de Zola de récupération de l’esthétique idéaliste (p. 50).

Un anti‑naturalisme

6Au contraire du roman populaire qui, sous la forme du roman historique ou du roman d’aventures, recherche l’exotisme temporel ou spatial, le roman idéaliste présente des intrigues qui ont lieu ici et maintenant. Mais c’est là le seul point commun entre le roman réaliste et naturaliste et ce genre, qui s’opposent sur tous les autres aspects — topographie, description, représentation du corps, modèles littéraires… — étudiés chacun dans un chapitre d’une vingtaine de pages. Parce que « l’homogénéité de la production idéaliste […] fait prévaloir le genre sur l’œuvre particulière » (p. 53), les dix‑huit chapitres de l’étude portent donc bien sur un genre dont les exemples peuvent être puisés indifféremment chez tel ou tel auteur. Cette cohérence du genre n’empêche pas J.‑M. Seillan d’opérer des subdivisions au sein du corpus et de consacrer aux représentants les plus importants de l’idéalisme quelques études monographiques : trois chapitres présentent ainsi « les casuistes », dont les romans sont autant de drames conjugaux en milieu mondain (Feuillet, Bourget), « les romanesques » qui orchestrent la rencontre, riche en péripéties, de milieux sociaux différents (Cherbuliez, Delpit) et « les juste‑milieu » qui cherchent dans leurs intrigues un remède aux antagonismes sociaux nés de la Révolution (Sandeau, Ohnet).

7Au‑delà de ces nuances, les romans de ces auteurs ont en commun de situer leur intrigue dans les milieux mondains de la noblesse qui, au contraire de ceux que décrivent Balzac ou Proust, apparaissent totalement étanches :

Tout se déroule dans un petit nombre de lieux prédéterminés et attendus : le salon, le boudoir, la loge d’opéra, le bois de Boulogne. (p. 68)

8Dépourvus de toute dimension sociologique, indifférents aux problèmes économiques et sociaux, les romans idéalistes se veulent anhistoriques. Dans cet univers fictif, posé « comme ontologiquement étranger et supérieur à celui du lecteur » (p. 69), construit sur le modèle du tragique racinien, la dimension matérielle de la vie disparaît pour mieux laisser place aux conflits moraux, et la description est évincée au profit de l’analyse psychologique. La forme du roman va de pair avec son idéologie, constituant ainsi totalement pour nous un anti‑naturalisme, même si c’est prendre l’histoire à rebours : c’est aux « tête‑à‑tête de l’âme avec le Destin » que le naturalisme répond par les préoccupations physiologiques ; à la projection du lecteur dans les sentiments et les aspirations des personnages, que les naturalistes substituent l’analyse critique des rouages de la société ; à un monde fictif défini par la transcendance et infusé de discours religieux, que Zola oppose un déterminisme athée. Les notions de romance et de novel telles qu’elles sont définies par Northrop Frye sont convoquées par J.‑M. Seillan pour rendre compte de ces deux modèles romanesques : si l’opposition entre deux systèmes poétiques n’était évidemment alors pas formulée en ces termes, elle était cependant bien comprise par les critiques comme par les auteurs. Ainsi, alors que le naturalisme se situe du côté du novel, en proposant des études scientifiques sérieuses et rationnelles visant à instruire, l’idéalisme se situe délibérément du côté du romance, en recherchant avant tout le plaisir littéraire d’un public féminin à qui l’on propose des histoires riches de passions.

Que vaut le roman idéaliste ?

9L’un des plus grands intérêts de l’ouvrage réside à nos yeux dans le fait que J.‑M. Seillan, tout en rappelant l’intérêt historique que revêt l’étude de cette production, n’évacue pas toute dimension axiologique de l’analyse. Le sous‑titre fait même de la valeur de cette littérature un des enjeux de l’ouvrage : « littérature » ou, selon la formule par laquelle Huysmans exécute Cherbuliez et Feuillet dans À vau‑l’eau, « bouillon de veau » ? J.‑M. Seillan annonce d’emblée qu’« il n’est pas question de réhabiliter qui que ce soit » (p. 12) et son analyse du roman idéaliste est au contraire d’autant plus agréable à lire qu’elle est nourrie par des traits d’ironie parsemés çà et là : ainsi l’auteur critique‑t‑il le caractère stéréotypé des personnages de Feuillet en notant qu’il « se borne à changer d’un roman à l’autre les postiches et les accessoires de Barbie et de Ken » (p. 171), ou présente‑t‑il les romans Ultra du comte de Tinseau en annonçant qu’ils sont « à la littérature romanesque ce que les mammouths congelés dans le permafrost sont aux sciences naturelles » (p. 184). Pour autant, le critique refuse aussi explicitement une « malveillance de principe » (p. 15).

10Lecteur attentif et curieux, défiant à l’égard des préjugés, J.‑M. Seillan propose tout au long de l’ouvrage une réévaluation du roman idéaliste à deux niveaux, celui des auteurs et celui du genre. Tout d’abord, J.‑M. Seillan rappelle à propos des romans idéalistes que, « s’ils sont tombés hors de l’histoire littéraire, ce n’est pas par manque de talent » (p. 13) : on aurait donc tort de déduire de l’homogénéité du genre une valeur égale de ses auteurs — d’ailleurs, le fait que Sand aurait pu être rattachée au genre, et que Maupassant le soit, rappelle qu’une même formule générique peut réunir des talents très divers. L’œuvre d’Ohnet est ainsi qualifiée de « plus originale et puissante qu’on ne le croit » : Ohnet, qu’on ne connaît plus guère que par les insultes qui l’accompagnent, aura finalement eu le triple tort de s’enrichir par la littérature à une époque où l’insuccès est signe de légitimation littéraire, de défendre des valeurs bourgeoises comme le travail, alors que l’artiste se définit depuis plusieurs décennies en opposition avec le bourgeois, enfin de savoir élaborer des intrigues haletantes quand le talent du conteur est dédaigneusement réservé aux feuilletonnistes. Quant à l’œuvre, J.‑M. Seillan en fait une description qui peut légitimement inspirer au lecteur une curiosité favorable :

Personnages nombreux et socialement diversifiés, multiplication des péripéties, recherche d’une tension narrative puissante, ample durée diégétique, résolution des conflits par le temps plus que par la crise, présence permanente d’enjeux pécuniaires sur un arrière‑fond politique : tout rattache ses fictions à la lignée balzacienne. (p. 124)

11Ce jugement sur Ohnet s’appuie sur une réévaluation du genre du roman idéaliste lui‑même, à partir d’un postulat dont J.‑M. Seillan tire toutes les conséquences : la poétique du romance n’est ni supérieure ni inférieure à celle du novel, mais elle est tout autant légitime qu’elle. Si sanction il y a, elle vise dès lors moins les romans idéalistes eux‑mêmes que la partialité des jugements émis par leurs adversaires. Évaluer le roman idéaliste à l’aune des critères naturalistes ne peut en effet qu’aboutir à une condamnation totale, mais qui ne dit rien de la valeur des œuvres elles‑mêmes. J.‑M. Seillan n’a ainsi de cesse de reprocher aux naturalistes leur « accusation en porte‑à‑faux » (p. 153), leurs « faux procès » (p. 174), bref leur tendance à « traduire [les romans idéalistes] devant le mauvais jury » (p. 284). On ne saurait en vouloir à un écrivain d’appliquer de façon conséquente un certain modèle romanesque ; sinon, autant « accuser À rebours de manquer d’intérêt dramatique ou de cultiver abusivement le mot rare ! » (p. 284). Si le roman idéaliste peut apparaître comme faible, c’est donc plutôt en raison de ses contradictions internes : son « projet stylistique bâtard » (p. 298) entend tout à la fois perpétuer le style classique des moralistes du xviie siècle et séduire la lectrice de son temps avec les clichés en vogue ; la religion est le support indispensable de l’idéal dans des romans où la foi pourtant n’a guère de place.

12Le roman idéaliste a été condamné par les naturalistes et par les historiens de la littérature parce qu’il allait à contre‑courant de l’histoire : à rebours de la modernité, dans leur conception du monde comme dans leur écriture, ces écrivains entendent perpétuer une tradition classique valant de toute éternité. Mais ce défaut, par deux revirements paradoxaux, peut faire l’intérêt du genre pour un lecteur aujourd’hui. D’abord, en ces années où la modernité fait aussi bien l’objet d’un culte que d’un rejet viscéral, l’anhistoricité revendiquée du genre l’inscrit paradoxalement dans son époque :

Le roman idéaliste est parfaitement de son temps en ce qu’il exprime le rejet de la société marchande, de sa grossièreté, de sa médiocrité inculte. Mais au lieu d’attaquer le bourgeois comme le fait le « Monsieur Prudhomme » de Verlaine, il le consigne à sa porte et se fabrique un monde où il est interdit de séjour. Comme Goncourt qui croit pouvoir revivre dans son cher xviiie siècle en en collectionnant les gravures et les bibelots, comme Huysmans qui se fabrique un Moyen Âge d’illusion pour échapper à la muflerie de ses contemporains, il tente de croire en un monde où les excès passionnels sont encore possibles, où la noblesse des sentiments garde le pas sur la mesquinerie des intérêts pécuniaires. (p. 196)

13Ensuite, c’est le caractère périmé de ce modèle esthétique, si éloigné de ce qu’on lit aujourd’hui de cette période, qui donne à ces romans une « étrangeté dépaysante » (p. 13) à laquelle l’historien n’est manifestement pas insensible. Loin d’être « ce n’importe quoi de mollasson et de bêtifiant » (p. 292) qu’ont retenu les historiens de la littérature, qui n’auront connu les romanciers idéalistes qu’à travers le discours des naturalistes, le genre présente un « attrait singulier » (p. 13). Par cette recherche d’une impartialité qui ne se confond pas avec l’impersonnalité, par cette attention à la relativité des jugements qui n’aboutit pas à un relativisme esthétique, l’étude de Jean‑Marie Seillan constitue un modèle d’honnêteté et de justesse.


***

14L’ouvrage de Jean-Marie Seillan corrige ainsi efficacement la vision partielle qu’on a de l’époque naturaliste et, en montrant le fond sur lequel se détache le mouvement de Zola, donne à celui-ci un nouveau relief. Tout en évitant le double piège du sarcasme facile et de la réhabilitation systématique, J.-M. Seillan montre la cohérence de cette poétique anti-naturaliste qui correspondait aussi à l’esprit du temps. Outre cet intérêt historique, le roman idéaliste apparaît aussi comme le cas exemplaire d’un roman romanesque (romance) qui ne se confond pas avec la littérature populaire — ce qui pourrait expliquer que la critique actuelle, éprise d’une modernité définie par le rejet du romanesque (novel) et de plus en plus intéressée par ce qu’on a longtemps appelé les « paralittératures » ait si longtemps dédaigné ce genre qui n’appartient à aucune de ces deux catégories. Outil précieux pour la connaissance du second xixe siècle, Le Roman idéaliste offre l’accès à un corpus méconnu qui pourrait aussi enrichir les recherches théoriques sur le roman.