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Penser la place des femmes dans l’histoire littéraire francophone. Enjeux et perspectives (Belgique, France, Luxembourg, Suisse)

Penser la place des femmes dans l’histoire littéraire francophone. Enjeux et perspectives (Belgique, France, Luxembourg, Suisse)

Publié le par Marc Escola (Source : Laetitia Saintes)

Penser la place des femmes dans l’histoire littéraire francophone.

Enjeux et perspectives (Belgique, France, Luxembourg, Suisse)

Colloque international (Esch-sur-Alzette, 22-24 mai 2024)

Appel à communications


« C’est le regard qui fait l’Histoire. Au coeur de tout récit historique, il y a la volonté de savoir. En ce qui concerne les femmes, elle a longtemps manqué [1]. »
Michelle Perrot


Jadis vaste terra incognita, la place des femmes dans l’histoire littéraire a désormais acquis les contours d’un objet de recherche à part entière. Aussi leur visibilité peut-elle paraître aller de soi, à voir le nombre et le dynamisme, depuis près de cinquante ans, des travaux théoriques et des études historiques consacrés à la production littéraire des autrices, à leur représentation, à leur légitimation, mais également à l’influence qu’elles ont pu avoir, cela de leur vivant comme sur la postérité – au point que l’on a pu, comme le relèvent Nathalie Grande et Mathilde Labbé, « passer d’une histoire des autrices […] à une historiographie de la place des autrices [2] ». Les deux chercheuses soulignent à cet égard la « continuité historique dans la démarche historiographique des femmes [3] », qu’atteste en effet le vaste empan chronologique des contributions du dossier de la Revue d’histoire littéraire de la France qu’elles ont co-dirigé [4], allant de Christine de Pizan à Laure Adler. En témoigne également la récente parution des deux volumes de Femmes et littérature, une histoire culturelle (2020), synthèse dirigée par Martine Reid, magistrale, entre autres choses, par son empan chronologique et sa dimension résolument interdisciplinaire.

L’ambition même qui a guidé l’écriture de cette synthèse, celle de redonner aux autrices la place qui leur revient dans l’histoire littéraire en rendant compte de leur production du Moyen Âge à l’époque contemporaine, indique néanmoins que la question de la visibilité des autrices est rien moins que tranchée. Si l’on semble en partie sorti de cette
« longue historiographie du silence [5] » évoquée par Michelle Perrot, le constat posé par Christine Planté à propos de la littérature du XIXe siècle de cet « écart entre la présence de femmes écrivains dans la culture vécue et leur faible visibilité dans l’histoire littéraire [6] » prévaut encore, dans une certaine mesure, aujourd’hui.

Or la visibilité des autrices, et par conséquent la place qu’elles occupent ou peuvent occuper dans l’histoire littéraire, ont résolument partie liée avec l’espace – central ou périphérique – depuis lequel elles écrivent. Pour les autrices francophones, écrire est et demeure en effet un acte d’affirmation, du fait de la double marginalité [7] que leur confère leur statut périphérique [8] et leur genre. Cela est notamment le cas des autrices issues de ce que l’on qualifiera, avec François Provenzano, de la « francophonie du Nord [9] » – ensemble incluant la Belgique, la France, la Suisse romande et le Québec, auquel on peut ajouter le Luxembourg, théâtre d’une production en langue française certes restreinte, mais non moins bien présente et dynamique, cela à l’échelle nationale comme à l’étranger [10].

Les littératures de ces périphéries – géographiques et sociales – dont l’existence ne semble se matérialiser que par rapport à un centre hégémonique [11] peinent toutefois à se frayer un chemin jusqu’aux anthologies et aux synthèses consacrées à la production littéraire des femmes, et donc jusqu’à l’histoire (littéraire) en train de s’écrire. Pourtant, accorder à la production des autrices de la francophonie du Nord la place qui leur revient dans une histoire littéraire transnationale invite bien, comme le suggère Audrey Lasserre, à enrichir une histoire tant lacunaire que partielle [12] – voire partiale. Cela amène aussi à « repenser l’objet littéraire et à reformuler son histoire [13] » en revoyant les scansions, critères et catégories classiques de l’histoire littéraire, ainsi que ses hiérarchies et figures tutélaires consacrées – bouleversant par là la façon même d’envisager l’objet littéraire, mais également le discours que l’on pourra tenir à son égard. À ce titre, réintégrer les femmes dans l’histoire littéraire pourrait bien être le point de départ de la relecture critique que Christine Planté [14] appelait de ses voeux.

Aussi s’agira-t-il d’une part d’interroger, dans une perspective sociohistorique et interdisciplinaire croisant les études littéraires, la sociologie de la littérature et les études de genre, la place qu’occupent les autrices francophones dans l’histoire littéraire et de penser, d’autre part, celle qu’elles pourraient y occuper. On envisagera cette problématique à l’aune des vastes et multiples enjeux (épistémologiques, didactiques, linguistiques, sociaux, idéologiques, mais aussi éditoriaux) qu’elle convoque.

[1] Michelle Perrot, Les Femmes ou les Silences de l’histoire, Paris, Flammarion, 1998, p. V.
[2] Nathalie Grande et Mathilde Labbé, « Regards de femmes sur l’histoire littéraire : réflexions liminaires », in Revue d’histoire littéraire de la France, 2023/4, « Regards de femmes sur l’histoire littéraire », p. 773. Le numéro livre des pistes particulièrement stimulantes en ce qui concerne plus spécifiquement la participation des autrices à la critique comme à l’écriture de l’histoire littéraire, cela de Christine de Pizan à Laure Adler.
[3] Ibid., p. 780.
[4] Cf. supra.
[5] Michelle Perrot, op. cit., p. VI.
[6] Christine Planté, « La place des femmes dans l’histoire littéraire : annexe, ou point de départ d’une relecture critique ? », in Revue d’histoire littéraire de la France, 2003/3, vol. 103, p. 655-668.

[7] Alice Parker, Liminal Visions of Nicole Boissard, New York, Peter Lang, coll. « Francophone Cultures and Literatures », 1998.
[8] Pascale Casanova, La République mondiale des lettres, Paris, Seuil, coll. « Points Essais », 1990.
[9] Cf. François Provenzano, Historiographies périphériques. Enjeux et rhétorique de l’histoire littéraire en francophonie du Nord (Belgique, Suisse romande, Québec), Bruxelles, Académie Royale de Belgique, « Classe des Lettres », 2011.
[10] De nombreuses autrices luxembourgeoises publient non seulement au Grand-Duché, mais également dans des maisons d’édition belges et/ou françaises. On peut citer à cet égard le cas, il est vrai exceptionnel, d’Anise Koltz, poétesse luxembourgeoise d’expression française, dont une anthologie (Somnambule du jour. Poèmes choisis) a paru dans la collection « Poésie » de Gallimard en 2016 et qui a également reçu le prix Goncourt de poésie en 2018.
[11] Pierre Bourdieu, Les Règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, Paris, Seuil, 1992.
[12] Audrey Lasserre, « La volonté de savoir », dans Fabula-LhT, n° 7, « Y a-t-il une histoire littéraire des femmes ? », dir. Audrey Lasserre, April 2010,URL : http://www.fabula.org/lht/7/lasserre.html, page consultée le 29 janvier 2024. DOI : https://doi.org/10.58282/lht.2964
[13] Saba Bahar et Valérie Cossy, « Le canon en question : l’objet littéraire dans le sillage des mouvements féministes », Nouvelles Questions Féministes, vol. 22, no. 2, 2003, p. 4-12.
[14] C. Planté, art. cit.

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Pistes de réflexion (liste non-exhaustive)

1. Comment (les) sortir de l’ombre : la marginalité, voire l’invisibilité – et l’invisibilisation – des autrices dans l’histoire littéraire invite à repenser en profondeur les critères de construction historiographique, à savoir les catégories et les scansions qui structurent cette histoire (périodisation, écoles, courants). Celles-ci semblent en effet largement inadéquates pour dire les trajectoires socioprofessionnelles de femmes exclues, pour l’essentiel, d’institutions et de cénacles souvent exclusivement, ou du moins
majoritairement masculins. Il s’agira ici de songer à la meilleure façon, sur le plan méthodologique, didactique, épistémologique de réintégrer, à terme, les femmes dans une histoire littéraire mixte, mais aussi transnationale.

2. Les femmes, actrices majeures du passage d’une histoire des autrices à une historiographie de la place des autrices : en plus d’interroger les enjeux idéologiques sous-jacents à l’exclusion des autrices de l’histoire littéraire, on envisagera le rôle – crucial – joué par les femmes dans l’élaboration de cette histoire. Cette réflexion permettra d’aborder l’accès des femmes aux discours critiques, et le rapport à la fois complexe et critique qu’entretiennent les autrices vis-à-vis d’un canon littéraire (et de ses actualisations institutionnelles) dont elles sont globalement exclues.

3. De la rhétorique de la femme d’exception à la tentation de l’essentialisation : les autrices reconnues tendent, aujourd’hui encore, à être soit présentées comme des exceptions, dont le talent, précisément exceptionnel, accrédite en retour la thèse d’une médiocrité de la production littéraire des femmes, soit, au contraire, renvoyées à un collectif essentialisant, leur refusant tout positionnement individuel. Il s’agira alors d’interroger le rôle que joue ce phénomène dans l’invisibilisation dont ont été et sont encore victimes les autrices. On pourra envisager dans ce cadre la question des réseaux et des sociabilités littéraires incluant des autrices, mais aussi celle des figures revendiquées par celles-ci pour justifier leur propre venue à l’écriture, et/ou contester la thèse selon laquelle la contribution des femmes à la littérature serait mineure à la fois en quantité et en qualité.

4. Des particularités des littératures de la francophonie du Nord : réinsérer les autrices dans une histoire littéraire véritablement transnationale invite naturellement à interroger les spécificités (culturelles, institutionnelles, linguistiques) propres aux pays de la francophonie du Nord, et le rôle qu’elles jouent dans la position qu’occupent ces autrices dans le champ littéraire, et à long terme dans l’histoire littéraire.

5. Des enjeux éditoriaux et de traduction : la question se pose également de la disponibilité des textes de femmes, particulièrement cruciale pour les autrices les moins connues, mais également sensibles pour les noms restés fameux ; or, il paraît difficilement possible de réintégrer les femmes dans l’histoire littéraire si leurs textes ne sont plus réédités, sont introuvables ou ne sont pas (ou plus) traduits. Quels sont, dès lors, les enjeux et les modalités de la (ré)édition et, le cas échéant, de la traduction de ces textes largement méconnus ?


Les propositions de communication, d'une longueur maximale de 500 mots, sont à envoyer pour le 15 mars 2024 à l’adresse projetfeather@gmail.com. Une réponse y sera donnée dans le courant du mois de mars.

Projet FEATHER

Financé par le FNR (projet FNR-CORE C20/SC/14735212), le projet FEATHER (2021-2024) traite des questions sociales et des problématiques de recherche propres au Luxembourg. Ce projet pose concrètement la question de l’identité littéraire du pays, dans une perspective francophone et genrée. Cet aspect est aujourd’hui peu étudié par la critique et FEATHER propose d’analyser comment et de quelle manière les femmes auteurs viennent intégrer (et donc construire) la scène littéraire luxembourgeoise. Ainsi, le projet contribue à penser le champ littéraire comme un facteur de cohésion sociale durable et générateur d’une identité nationale multilingue et diverse.

Ce projet s’inscrit dans une volonté de participer au développement de l’histoire nationale, notamment par la valorisation et la diffusion numérique de son patrimoine littéraire.

Plus d'informations ici : https://feather.hypotheses.org/le-projet


Bibliographie indicative

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