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Appels à contributions
Inconnu.e.s (revue In Vivo Arts)

Inconnu.e.s (revue In Vivo Arts)

Publié le par Marc Escola (Source : Alexandru Bumbas)

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 APPEL À CONTRIBUTIONS 2ème NUMÉRO IN VIVO ARTS

THÈME : INCONNU.E.S

 À l’occasion du lancement de la version en espagnol de la plateforme IN VIVO ARTS ainsi que de l’agrandissement de l’équipe éditoriale par des éditeur.trice.s hispanophones, notre collectif propose un nouveau thème d’exploration intitulé : 

INCONNU.E.S.

Il nous apparaît comme étonnant que la recherche contemporaine en Arts du Spectacle Vivant s’oriente beaucoup – sinon de manière quasi-exhaustive – à l’étude des œuvres et des artistes bénéficiant d’une certaine notoriété sur les scènes et les écrans, ou encore dans les espaces dits « alternatifs ». Notoriété ou, en tout cas, une présence qui n’est plus forcément associée à l’émergence, mais à ce qu’on appelle, à tort ou à raison, « la professionnalisation » au sein des Arts du Spectacle Vivant. Le contrepoint de ce processus d’identification et d’analyse des « professionnel.le.s » des arts serait la tendance à observer l’univers du théâtre et du cinéma dits « amateurs », ce qui induit une vision quasiment binaire des Arts du Spectacle Vivant. Ainsi, on ôte la valeur esthétique de ces productions en faveur d’une « lecture » souvent socioéconomique. 

Les recherches récentes en cette direction – allant de Keith Arrowsmith (Methuen Amateur Theatre Handbook, 2002) ou encore de Charles Tepperman (Amateur Cinema. The Rise of North American Moviemaking, 1923-1960, 2014) aux études sur le théâtre amateur de Marie-Madeleine Mervant-Roux, Marie-Christine Bordeaux et Jean Caune (Le Théâtre des amateurs et l’Expérience de l’Art, 2011) – sont un exemple éclairant des enjeux théoriques de ce type d’approche. Notre volonté est de tenter de renoncer à la vision binaire qui oppose les arts « professionnels » aux arts dits « d’amateurs » et d’essayer d’identifier et de rendre visibles des œuvres théâtrales et cinématographiques, ainsi que des artistes qu’on pourrait qualifier comme – faute d’autre concept – INCONNU.E.S. 

Conscient.e.s de la difficulté de formuler des « critères d’invisibilité » – lesquels seraient, en tout cas, très limitants – nous souhaiterions poser un cadre d’exploration qui se servirait du concept foucaldien de « savoirs ensevelis » afin d’encourager le « désensablement » de tels contenus artistiques et d’interroger leur statut et portée dans nos sociétés actuelles. 

En adoptant une démarche généalogique vis-à-vis des scènes et des écrans d’aujourd’hui, on chercherait à découvrir toute une série d’actes artistiques qui se trouveraient disqualifiés parce que « locaux, discontinus (…) non légitimés », « insuffisamment élaborés (…) naïfs, en dessous du niveau de la connaissance [et de la formalisation esthétique] requises »[1]. Ce seraient donc des créations qui, ne répondant guère aux manifestes et demandes de quelconque « instance théorique », médiatique, politico-économique, bref, ne faisant pas (encore) partie de systèmes de savoir-pouvoir, se retrouveraient, par là même, comme suspendues, mises dans la réserve d’un fourmillement silencieux d’œuvres « insues », voire de non-œuvres.

Insu.e.s, certes, mais d’autant plus vivant.e.s, issu.e.s de désirs et libertés, plutôt que de devoirs et nécessités. En proposant de les dévoiler, ce numéro se voudrait donc une esquisse de cartographie des INCONNU.E.S des Arts du Spectacle Vivant, laquelle pourrait nous aider à mieux cerner les esthétiques contemporaines (dont les implications sociales, politiques, voire anthropologiques restent encore à étayer) et, aussi, à concevoir celles de demain. Inconnu.e.s, mais également méconu.e.s, voire peu connu.e.s, voilà l’enjeu de ce numéro. 

Cartographie ne veut pas dire « cadrage » ! Sans poser de critères de légitimité pour les propositions, il s’agit d’identifier ces « hors-cadres » du spectacle vivant contemporain, processus qui pourrait également fonctionner et se déployer dans une dynamique d’autoidentification par les artistes mêmes, et par la mise en avant de leurs œuvres. Cette autoidentification permettrait également aux artistes intéressé.e.s par cet appel à contribution de présenter leurs œuvres dans le cadre du numéro, et ce indépendamment d’une lecture critique et objective de leur travail.   

Les possibles typologies de contributions peuvent s’intéresser mais sans se limiter à :

-       des projets artistiques abandonnés (dont la crise pandémique représente sans doute un vivier important d’œuvres); 

-       des projets en cours ne bénéficiant (encore) d’aucun soutien institutionnel et/ou financier (ne serait-ce qu’ayant comme seul moyen d’affirmation l’impulsion créatrice et la passion des artistes); 

-       des projets d’étudiant.e.s achevés ou inachevés ;

-       des œuvres et des artistes qui siègent à la lisière des scènes et des écrans (sur les réseaux et médias, par exemple, ou encore sur des plateformes comme Instagram, Medium, Youtube, Vimeo,  dédiées donc à un public exclusivement virtuel) ; 

-       des œuvres et des artistes situé.e.s au croisement des disciplines et qui ont du mal à s’affirmer dans des systèmes qui fonctionnent par « cases » ;

-       des œuvres et des artistes stigmatisé.e.s au sein des systèmes de reconnaissance d'un capital culturel et de cooptation, ou même de réseautage ;

-       des arts « naïfs » ou des créations produites par des personnes minorisées (ou pas reconnues comme artistes), voire qui ne cherchent pas à s’identifier comme tel.le.s mais qui produisent bel et bien des œuvres artistiques (les enfants, les personnes en situation de handicap, etc.)…

Les propositions d’articles, essais, entretiens, ainsi que les présentations des œuvres et/ou des artistes (300 – 400 mots), en anglais, français, ou espagnol, accompagnées d’une courte biographie doivent être envoyées par courriel, à l’adresse invivoarts@gmail.com, au plus tard le 1er juillet 2024, à minuit (heure de Paris).

Les contributions retenues (lesquelles seront communiquées à partir du 15 juillet 2024) feront l’objet d’une publication dans le numéro INCONNU.E.S de la plateforme. À ce titre, la version définitive de la contribution devra être envoyée au plus tard le 1er novembre 2024, à minuit (heure de Paris), la sortie du numéro étant prévue en décembre 2024.

La longueur et/ou le format des contributions se décline ainsi :

- Articles scientifiques / études de cas : entre 5 000 et 10 000 mots

- Essais : entre 3 000 et 5 000 mots

- Comptes-rendus (livres, performances, films…) : entre 1 500-2 000 mots

- Entretiens : entre 3 000 et 5 000 mots

- Présentations des œuvres (textuelles et/ou audiovisuelles) : à discuter avec le référent ou la référente In Vivo Arts, une fois la proposition retenue.

            La sortie du numéro INCONNU.E.S sera, pour le collectif In Vivo Arts, l’occasion de proposer aux lectrices et aux lecteurs une version renouvelée de la plateforme, plus dynamique, plus interactive, et plus en adéquation avec les exigences actuelles pour ce qui est de ce type de publications.

            Nous insistons sur le caractère collaboratif de ce travail ; la qualité des contributions reçues depuis la naissance de la plateforme In Vivo Arts est indéniable, et nous tenons à remercier celles et ceux nous ayant fait confiance depuis le début. Par conséquent, nous prions les personnes intéressées par cet appel à contribution de le diffuser au maximum auprès des étudiant.e.s, des universités et des écoles artistiques, mais aussi auprès des artistes mêmes qui souhaiteraient faire connaître leur travail dans le cadre de ce numéro.

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in English

CALL FOR CONTRIBUTIONS – IN VIVO ARTS – Issue No. 2

THEME: UNKNOWN(s)

In our relentless effort to offer a stage for striving emerging voices in contemporary Performing Arts and Cinema, the In Vivo Arts team is preparing to add another language to our platform – Spanish – and encourage Hispanophone researchers and artists to join us on our journey. On behalf of a thus enlarged editorial team, we would like to propose a call for contributions closely inspired by our aims and founding principles. The topic brought forward for In Vivo Art’s issue no. 2 is:

UNKNOWN(s)

Contemporary research in Performing Arts and Cinema continues to be largely – if not entirely – focused on works and artists enjoying a certain notoriety on stages and screens, even when part of so-called “alternative” spaces. Notoriety, in this case, is no longer necessarily associated with artistic expression, but with what could be seen as levels of “professionalization” within the Performing Arts and Cinema. In opposition to this process of identification of “professionals” stands the interest in “amateur” theatre and cinema, as a result of which a binary socio-economic “reading” has come to prevail over an aesthetic interpretation.

Recent research in this direction – from Keith Arrowsmith’s The Methuen Amateur Theatre Handbook (2002) or Charles Tepperman’s Amateur Cinema. The Rise of North American Moviemaking, 1923-1960 (2014) to studies on amateur theatre, Le Théâtre des amateurs et l’Expérience de l’Art (2011) by Marie-Madeleine Mervant-Roux, Marie-Christine Bordeaux and Jean Caune – illustrates some of the implications of such an approach. Our aim is to question this vision opposing "professional" to so-called "amateur" arts and try to identify and make visible theatrical and cinematographic works and artists who could be qualified – for lack of another concept – as UNKNOWN(s).

Aware of the difficulty of formulating all too limiting “criteria of unknowability”, we would like to draw conceptual inspiration from the Foucauldian notion of “buried knowledge”, calling thus to “dig up” such artistic productions and question their status and scope in our current societies.

By casting a “genealogical” light onto today's stages and screens, we hope to uncover a whole series of artistic acts which find themselves disqualified as "local, discontinuous (...) not legitimized", "insufficiently developed (…) naive, below the threshold of knowledge [and aesthetic formalisation] required.”[2] Hardly responsive to the manifestos and demands of any one of today’s theoretical, media, political-economic authorities, in short, not being (yet) part of systems of knowledge-power, such creations are thereby reserved for a silent swarm of “unknown” oeuvres, or non-oeuvres.

Unknown, certainly, but all the more alive, animated by desires and freedoms, rather than duties and necessities. By proposing to reveal them, this issue therefore aims to sketch out a map of the UNKNOWN(s) in the Performing Arts and Cinema, which could help us draw a finer, more granular, picture of contemporary aesthetics (the social, political and even anthropological implications of which still remain to be understood) and, also, envisage the aesthetics of tomorrow. Unknown, little known, misunderstood – that is the challenge posed by this issue.

Mapping does not mean “framing”! Not wishing to establish any legitimacy criteria, it will be especially a question of discovering and tracing any such “out of frame” creations of today’s stages and screens, a process which could also follow a dynamic whereby artists propose themselves and their works as being UNKNOWN(s). We thus encourage those interested to present their own works as part of this issue, to do so without needing to attach a critical and objective reading thereof.

Possible contributions may include (without being limited to) the following:

- abandoned artistic projects (of which no doubt many originated in the context of the Covid-19 crisis);

- ongoing projects not (yet) benefiting from institutional and/or financial support (if only upheld solely by the artists’ creative impulse and passion);

- completed or ongoing student projects;

- works and artists on the fringes of stages and screens (on media platforms and networks, such as Instagram, Medium, YouTube, Vimeo, and therefore addressing an exclusively virtual audience);

- works and artists at the crossroads of disciplines, unable to assert themselves within systems operating via “codes” and “labels”;

- works and artists stigmatised according to “cultural capital” conditionalities within networks of recognition and co-optation;

- “naive” artworks or artworks produced by individuals who are minoritised (or not recognised) as artists, or who do not even seek to identify as such (children, people with disabilities, etc.).

Proposals for articles, essays, interviews, as well as presentations of works and/or artists (300 – 400 words), in English, French, or Spanish, accompanied by a short biography must be sent by email, to invivoarts@gmail.com, no later than 1st July 2024, at midnight (CEST).

The selected contributions (to be communicated starting from 15th July 2024) will be published in In Vivo Art’s second issue – UNKNOWN(s). As such, the final version of the contribution must be sent no later than 1st November 2024, at midnight (CEST), with the release of the issue being planned for December 2024.

The types and length of the contributions should be as follows:

Research papers/case studies: 5,000-10,000 words

Opinion essays: 3,000-5,000 words

Interviews: 3,000-5,000 words

Reviews (books, performances, films): 1,500-2,500 words

Presentations of one’s own artistic itinerary and works (textual and/or audiovisual): to be discussed with the In Vivo Arts editor once the proposal has been accepted.

The publication of the UNKNOWN(s) issue will furthermore be an opportunity to offer readers a renewed version of the platform – more dynamic and interactive – in consonance with the scope of an online art academic publication.

We finally wish to reiterate the collaborative nature of this project; the ever-growing quality of the contributions received since the creation of the platform testifies to the mutual trust and appreciation between our contributors and editors. As such, we would appeal to those interested in the forthcoming issue to help with sharing this call within peer groups, universities, and art schools, as well as with artists wanting to publicise their works via the In Vivo Arts collective.

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en Español

CONVOCATORIA IN VIVO ARTS, Número 2

Tema: DESCONOCIDX(s)

En nuestro incansable esfuerzo por ofrecer un escenario para las voces emergentes de las artes escénicas y cinematográficas contemporáneas, el equipo de In Vivo Arts acabó de sumar otro idioma a nuestra plataforma – el español y motivar a investigadores y artistas hispanohablantes para que se unan a nuestro viaje. En nombre de un equipo editorial ampliado con nuevxs colaboradorxs hispanohablantes, nos gustaría proponer una convocatoria para contribuciones inspiradas estrechamente en nuestros objetivos y principios fundamentales. El tema presentado para el número 2 de la plataforma In Vivo Arts es:

DESCONOCIDX(s)

Las investigaciones contemporáneas en Artes Escénicas y Cinematográficas continúan estando en gran parte – si no completamente – enfocadas en obras y artistas que reciben cierta notoriedad en los escenarios y las pantallas, incluso cuando forman parte de los llamados espacios “alternativos”. La notoriedad, en este caso, ya no es necesariamente asociada con la expresión artística, pero sí con lo que podría considerarse como niveles de “profesionalización” dentro de las Artes Escénicas y Cinematográficas. En oposición a este proceso de identificación de “profesionales” de las artes, se encuentra el interés en el teatro y el cine llamados “amateur”, que ha tenido como resultado que una “lectura” socioeconómica binaria prevalezca sobre una interpretación estética.

Estudios recientes en esta dirección – como The Methuen Amateur Theatre Handbook (2002) de Keith Arrowsmith o Amateur Cinema. The Rise of North American Moviemaking, 1923-1960 de Charles Tepperman, o incluso Le Théâtre des amateurs et l’Expérience de l’Art (2011) de Marie-Madeleine Mervant-Roux, Marie-Christine Bordeaux y Jean Caune – ilustran algunas de las implicaciones de tal enfoque. Nuestro objetivo es cuestionar esta visión que opone lo “profesional” a las denominadas artes “amateur” y tratar de identificar y visibilizar obras teatrales y cinematográficas, así como artistas que podrían ser calificadxs – por falta de otro concepto – como DESCONOCIDX(s)

Conscientes de la dificultad de formular criterios de “incognoscibilidad” que puedan resultar limitantes, nos gustaría inspirarnos conceptualmente en la noción foucaultiana de “savoirs ensevelis” (saberes sometidos), llamando así a “desenterrar” dichas producciones artísticas y cuestionar su estatus y alcance en nuestras sociedades actuales. Al arrojar una luz “genealógica” sobre los escenarios y las pantallas de hoy, esperamos descubrir toda una serie de actos artísticos que se encuentren descalificados como “locales, discontinuos” (…) “no legitimados”, “insuficientemente elaborados, (…) ingenuos, por debajo del umbral de conocimiento [y formalización estética] exigido.”[3] Apenas respondiendo a los manifiestos y demandas de cualquiera de las autoridades teóricas, mediáticas, político-económicas de la actualidad, en resumen, no siendo (todavía) parte de los sistemas de conocimiento-poder, estas creaciones están por tanto reservadas a un enjambre silencioso de obras “desconocidas” o no-obras.

Desconocidxs, ciertamente, pero más llenxs de vida, animadxs por deseos y libertades, en lugar de deberes y necesidades. Al proponer revelarlxs, este tema tiene como objetivos esbozar un mapa de lxs DESCONOCIDX(s) en las Artes Escénicas y Cinematográficas, lo cual podría ayudarnos a trazar una imagen fina, más detallada, de la estética contemporánea (cuyas implicaciones sociales, políticas e incluso antropológicas aún están por entenderse) y, también, vislumbrar la estética del mañana. Lo desconocido, lo poco conocido, lo malinterpretado: ese es el desafío planteado en este número.

¡Mapear no significa “encuadrar”! No deseando establecer ningún criterio de legitimidad, será especialmente una cuestión de descubrir y rastrear cualquier creación “fuera del marco” en las Artes Escénicas y Cinematográficas de hoy en día, un proceso que también podría seguir una dinámica en la que los artistas se proponen a sí mismos y sus obras como DESCONOCIDX(s). Por lo tanto, alentamos a aquellxs interesadxs a presentar sus propias obras como parte de este número, sin necesidad de adjuntar una lectura crítica y objetiva de ellas.

Las posibles contribuciones pueden incluir (sin limitarse a) lo siguiente:

-          Proyectos artísticos abandonados (de los cuales sin duda muchos se originaron en el contexto de la crisis del Covid-19);

-          Proyectos en curso que (aún) no se benefician de apoyo institucional y/o financiero (sostenidos acaso únicamente por el impulso creativo y la pasión de los artistas);

-          Proyectos de estudiantes completos o en curso;

-          Obras y artistas en los márgenes de los escenarios y pantallas (en plataformas y medios digitales, como Instagram, Medium, YouTube, Vimeo, y por lo tanto dirigidas exclusivamente a una audiencia virtual);

-          Obras y artistas en la encrucijada de disciplinas, que tienen dificultades para afirmarse dentro de sistemas que operan a través de “códigos” y “etiquetas”;

-          Obras y artistas estigmatizados por carecer de “capital cultural” dentro de redes de reconocimiento y cooptación;

-          Obras de arte “naíf” producidas por personas minorizadxs (o no reconocidxs como artistas), o incluso que no buscan identificarse como tales pero que sí producen obras artísticas (niños, personas con discapacidad, etc.),…

Propuestas de artículos, ensayos, entrevistas, así como presentaciones de obras y/o artistas (300-400 palabras), en inglés, francés, o español, acompañadas de una corta biografía que debe ser enviada por correo electrónico a invivoarts@gmail.com, a más tardar el 1 de julio de 2024, a medianoche (Hora de París).  

Las contribuciones seleccionadas (que se comunicarán a partir del 15 de julio de 2024) se publicarán en el segundo número de In Vivo Arts – DESCONOCIDX(s). Por lo tanto, la versión final de la contribución debe ser enviada , a más tardar el 1 de noviembre de 2024 a medianoche (Hora de París), con el lanzamiento del número planeado para diciembre de 2024.

Los tipos y la longitud de las contribuciones deberían ser los siguientes:

Investigaciones/estudios de caso: 5.000-10.000 palabras

Ensayos de opinión: 3.000-5.000 palabras 

Reseñas (libros, películas, performances…): 1500-2000 palabras

Entrevistas: 3.000-5.000 palabras

Presentaciones de itinerarios artísticos y obras (textuales y/o audiovisuales): Será discutido con la/el editor/a de In Vivo Arts una vez que la propuesta haya sido aceptada.

La publicación del número DESCONOCIDX(s) será además una oportunidad para ofrecer a los lectores una versión renovada de la plataforma – más dinámica e interactiva – en consonancia con el alcance de una publicación académica de arte en línea.

Finalmente queremos reiterar una vez más la naturaleza colaborativa de este proyecto; el constante crecimiento de la calidad de las contribuciones recibidas desde la creación de la plataforma atestigua la confianza mutua y el aprecio entre nuestros colaboradores y editores. Por lo tanto, apelamos a aquellos interesados en el próximo número a que ayuden en la difusión de esta convocatoria tanto como sea posible dentro de las universidades y escuelas de arte, así como entre los artistas que deseen dar a conocer sus obras a través de colectivo In Vivo Arts.

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[1] Michel Foucault, Il faut défendre la société. Cours au Collège de France (1975-1976), (éds.) Mauro Bertani et Alessandro Fontana, Gallimard le Seuil : édition numérique, 2012, p. 10.
[2] Michel Foucault, Il faut défendre la société. Cours au Collège de France (1975-1976), eds. Mauro Bertani et Alessandro Fontana (Digital Edition: Gallimard le Seuil,  2012), p.10 [our translation].
[3] Michel Foucault, Defender la sociedad. Curso en el Collège de France (1975-1976), Edición española establecida bajo la dirección de François Ewald y Alessandro Fontana por Mauro Bertani y Alessandro Fontana en el marco de la Association por el Centro Michel Foucault, Ed. Fondo de Cultura Económica de Argentina, Buenos Aires, 2000, p. 21.